Entre-deux, une fin de vie : mon nouveau roman
Vingt ans après mon premier roman Lumière d’homme, je publie aux éditions Le lys bleu, mon deuxième roman Entre-deux, une fin de vie. Il raconte l’histoire d’une vieille dame qui ne veut pas rentrer en maison de retraite, malgré son état de santé dégradé. Cédant finalement à la pression de ses enfants, elle finit par s’y résoudre, très triste et très contrariée. Dans la maison de retraite, elle parvient à garder un peu de maîtrise sur sa vie. Jusqu’au bout, elle accueille ce qui se présente : tristesse, souvenirs, sensation de vide, vie rétrécie… jusqu’au confinement de 2020… Elle accueille aussi certaines heureuses surprises.
J’ai reçu de très bons retours de la part des premiers lecteurs : « Bravo ! Tout m’a semblé très juste, très vivant, très inspiré, inspirant, réconfortant. » ; « Je n’ai pas pu m’en décoller malgré une envie pressante ! Jusqu’à cette dernière page où l’émotion m’a submergée, toute douce et si vive… » ; « Ce récit est très beau, il m’a ému et touché : sans doute mon âge et beaucoup de réflexions qui me rapprochent de votre vieille amie. Je retrouve la sensibilité de votre premier livre. Un réalisme mêlé d’idéalisme et d’optimisme. Avec beaucoup de cœur. » ; « J’ai trouvé l’écriture très fluide, le sujet est très intéressant. C’est la première fois que je lis des réflexions aussi introspectives sur la vieillesse. Cela m’a donné à réfléchir car j’ai des parents encore valides mais qui pourraient se retrouver assez vite dans une situation un peu similaire et ce livre aura changé ma façon de les écouter. Cette lecture va rester marquée au fond de moi et j’en suis très contente. » ; « Je suis étonnée par la densité de ton héroïne. Comment as-tu fait pour sentir aussi bien une octogénaire et son évolution ? Tu saisis et tu rends sensible le difficile équilibre des relations familiales et l’intérêt du lecteur ne faiblit pas. » ; « J’ai lu votre roman avec beaucoup de plaisir. J’ai été cadre infirmier en Ehpad quelques années. Votre écriture est fluide, le style est très agréable à lire. Les idées du vide et de l’entre-deux sont bien appropriées concernant certains résidents.«
Pour la sortie de ce livre, j’ai été interviewée par mon amie Anne Amblès qui est très investie sur le sujet de la fin de vie. Voici cet interview en vidéo (une dizaine de minutes).
Le roman est en vente à 13 euros, vous pouvez passer commande à votre libraire ou le trouver sur le site de l’éditeur (uniquement dans sa version brochée). On le trouve bien sûr aussi sur les grandes plateformes numériques de vente de livres : version brochée et version numérique (format epub, 7,99 euros).
N'hésitez pas à laisser votre commentaire ci-dessous.
J’ai d’abord lu cette « introspection » d’une vieille dame à la forte personnalité d’une seule traite, l’intérêt de son expérience comme de ses souvenirs ne faiblissant pas. Quelques jours après, j’ai repris ma lecture, à petites gorgées, afin d’apprécier la finesse de l’observation, l’évolution de l’héroïne et de ses enfants, la découverte du « vide » qui est peut-être une forme de plénitude, l’importance de la relation. Un récit attachant et limpide… à méditer.
je recopie le commentaire que Catherine a mis sous l’article « petite bio » 🙂
Votre dernier roman est une bouffée d’air pur !
Merci pour cette belle tranche de vie, je l’ai dévorée entre deux bouchées de tricot et de boulot. Au fil des pages le récit est réaliste, les deux « Mado » sont inspirantes sur notre passage sur terre. Un livre optimiste, emplit de sagesse et d’humanité. A glisser entre toutes les mains…
Catherine A.
Je viens te parler de ton livre que j’ai vraiment aimé. J’ai aimé le tempérament de cette femme jusqu’au bout. J’ai aimé sa découverte du vide et ses prises de conscience. J’ai aimé sa relation avec son amie Madeleine qui, elle aussi, sait ce qu’elle veut, sa réaction de désobéissance. J’ai aimé cette fin pleine de VIE BRAVO et MERCI
Très beau, très bien écrit, émouvant, toujours le mot juste..
Même si cet entre deux fait peur, tu as su y apporter de la sérénité.
Merci Geneviève
Note de lecture : Entre-deux, une fin de vie, de Geneviève Lebouteux aux Éditions Le Lys Bleu.
Entre deux quoi ? Entre la naissance et la mort, entre le début et la fin. La mort est programmée en nous dès la naissance. Quand elle approche (si l’on en est conscient) comment réagissons-nous ? Le personnage principal de ce roman est une vieille dame. Elle a été pianiste de concert. Elle a subi une première mort – un suicide en fait – abandonnant sa carrière afin de mener une vie « normale » avec mari et enfants. Ajoutons un amant, durant une brève période.
Elle accepte la vieillesse et la mort avec sérénité, mais ses enfants ne l’entendent pas ainsi : exerçant sur elle une pression psychologique assidue, ils la persuadent de rentrer dans une maison de retraite. Là, on pourrait dire qu’elle se retrouve entre deux eaux : ce qui lui convient et ce qu’elle déteste. Elle profite du séjour forcé pour réfléchir à ce qui lui est arrivé, à ce qui lui arrive et au sens de la vie en général. Intrigue un peu mince ? Pas du tout : on survit avec elle car ce qu’elle dit est à la fois intéressant et profond.
Ce qui frappe dès l’abord, c’est la limpidité du style. Il est simple, mais tous ceux qui se sont aventurés dans la jungle de l’écriture savent à quel point il est difficile d’être simple. Ce style possède une voix : on entend la vieille dame comme si on était près d’elle, lui tenant la main. Un détail qui m’a fait sourire, et me l’a rendue encore plus sympathique, c’est qu’elle dit « à Avignon », évitant ainsi l’affectation soixante-huitarde de « en Avignon ».
Oui, certes, elle est sympathique : elle exsude l’optimisme, la résignation et la chaleur humaine. En conclusion Entre-deux vous colle à la peau. Ce court roman est inoubliable. Il nous affecte tous. Nous sommes Madame Damien. “Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère.”
je recopie ici le commentaire que Viviane a mis dans la rubrique Petite bio :
J’ai avalé ton dernier livre comme on dévore quand on a faim ou que l’on boit quand on meurt de soif, c’est ce genre de livre qui t’aspire dès la première page et te ramène sur la rive, remuée et attendrie…
Je ne regarderai plus les vieilles dames silencieuses de la même manière… J’adore ton personnage, cela pourra être moi quand j’aurais atteint son âge. En attendant, à tout le monde, je dis lisez-le, c’est un point de vue original, la vie intérieure d’une vieille dame avec un esprit d’indépendance juvénile qui force le respect ! Chapeau Mado !
bonjour Geneviève, bonjour tous !
J’ai d’abord commencé ton livre en me programmant de le lire uniquement le matin, car je pressentais qu’il risquerait de me remuer, étant hypersensible…
Le tout début m’a bien remuée puis je l’ai lu comme du petit lait… écriture très agréable, temps pausé et tranquille, méditatif…
J’ai aimé entendre que cette petite dame voulait partir tranquillement, naturellement (ce que je voudrais pour ma part) !! …
Puis il a fallu comprendre combien l’entourage (famille, monde médical) désirait « sauver » (!?) à tout prix cette petite dame… pour … avoir le temps de finir le chemin avec elle, comme ils l’entendaient, comme ils avaient, eux, besoin… pour… avoir bonne conscience…
Réaliser que le dialogue, et décider ensemble, n’existe pas toujours… au point de déposséder l’autre de ses choix !??
Livre qui porte à réfléchir, à se préparer… on doit faire avec soi, et avec les autres ….
Et entrer dans le vide, cet endroit qui, à mon sens, reste le seul que personne ne pourra nous enlever… pour moi peut être davantage un endroit neutre, plein, sans aucune limite… moi le mot « vide » me dérange… je le conçois plutôt « plein »… plein, car tout le superflu n’a plus sa place et libère cet espace qui se remplit de cette plénitude…..
Soulagée d’y découvrir l’importance d’une belle rencontre, une vraie rencontre, faites d’échanges profonds, de légèreté, respect…
et puis, arrive l’année 2020 avec son cortège d’invraisemblances, davantage encore accentué, je trouve, quand il s’agit de tenir les personnes âgées coupées de toute vie sociale, pour pouvoir prolonger de, quoi ? quelques semaines ou mois, leur vie !?… « jusqu’à leur demander de porter un masque dans leur chambre au risque de … ? s’infecter eux-mêmes ??…
Merci pour les petits messages qui j’espère feront réfléchir en toute simplicité, humilité !!
tout m’a plu dans ton petit livre… et je n’oublie pas la couverture magnifique et apaisante…
Merci !!
Fluide, très bien écrit, émouvant.. j’ai aimé.
Si nos ainés en EHPAD avait la chance de cheminer comme MMe Damien !!!
Certes, elle est sympathique, intelligente, sensible, gaie et plutôt optimiste, délicate, elle n’est pas atteinte d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, une résidente idéale pour les accompagnants et/ou soignants en EHPAD. Mais réfléchir sur le sens de sa vie, s’acquitter des dernières tâches qui lui restent à faire, n’est-ce pas ce à quoi se confronte toute personne très âgée, quel que soit son état de santé? Merci Geneviève de contribuer à changer le regard sur la vieillesse.