Les impostures du « développement durable »
Il y a plusieurs impostures derrière l’expression « développement durable ». En tout premier, l’expression francophone a dérivé de la version anglophone « développement soutenable » : « soutenable » fait directement référence aux capacités limitées de la Terre, tandis que « durable » indique qu’il faut que ça puisse durer. Mais jusqu’à quand on se développe ? A qui, à quoi s’applique ce mot de développement ? Personne ne se pose la question, on est toujours censés se développer… Cela rejoint bien sûr la course à la « croissance » que nos économies sont censées pratiquer à tout prix, bousculant et asservissant hommes et ressources au passage.
La deuxième imposture tient aux fameux « trois piliers » du développement durable : le social, l’environnement et l’économie. Cette présentation est scandaleuse. Pourquoi avoir mis l’économie au même rang que les deux autres termes ? L’économie n’est qu’un moyen. Or aujourd’hui on ne se préoccupe que rarement de là où on veut aller, on se met au service de « l’Economie » ou plutôt de la Finance, que nous avons placées au dessus de tout. Même les gouvernements nationaux et supra-nationaux y sont asservis. Comment sommes nous arrivés à une situation où se sont les détenteurs de capitaux financiers privés qui imposent leurs diktats aux Etats par le biais des marchés financiers ? Comment se fait-il que cela perdure ? A mon avis, du fait de l’adhésion de la plupart des organisations politiques et des médias à ce système destructeur et illégitime.
Le concept de développement durable fait partie de la façon frauduleuse généralisée de présenter les choses afin que rien ne bouge.
Certains, peu nombreux, présentent toutefois les composantes du développement durable ainsi :
– l’Environnement = la Terre comme le cadre contraint dans lequel nous sommes, les limites
– le Social = l’Humain, comme l’objectif à atteindre : un bien être pour les humains
– l’Economie = le moyen… de parvenir au bien être des humains dans le cadre de notre planète limitée
C’est déjà beaucoup plus clair !
Pour ma part, maintenant, je considère que nous avons aujourd’hui énormément d’informations pour prendre conscience des liens qui unissent le monde vivant. Nous pouvons dépasser la façon de voir l’humain d’un côté, la nature de l’autre. L’homme fait partie de la nature et les interconnexions au sein de la nature sont innombrables. Les peuples premiers le disent et le vivent et aujourd’hui la science le confirme. La journaliste scientifique Lynne Mac Taggart raconte dans son livre « La science de l’intention » plusieurs expériences scientifiques qui prouvent qu’une plante réagit à une attaque envers un autre être vivant dans son entourage, voire même à l’intention d’une attaque ! C’est énorme ! Si les plantes réagissent ainsi, c’est certainement aussi le cas des animaux et de nous les hommes ! Sans doute un xième sens, tellement enfoui sous des couches de civilisation que très peu de personnes en sont conscientes…
Avec ces nouvelles connaissances, quelle pourrait être une façon de vivre soutenable ? Celle qui concourt au bien être de tous et à l’harmonie du monde vivant. Et l’organisation économique n’est qu’un moyen parmi d’autres d’y tendre. Il y a aussi la solidarité, le partage, la culture, la joie, etc. etc.
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Bon, moi, je n’aime pas beaucoup ton » soutenable » souvent employé à la forme négative : » Ce n’est pas soutenable » et le sens de « sustainable » n’est pas de cet ordre exact à mon coeur , je’ai chrché au dico étymologie et voilà ce que cela donne : » from 1965 with the meaning « capable of being continued at a certain level. » Sustainable growth is recorded from 1965. » alors , reste à trouver l’équivalent dans la langue de Molière , sinon, on reste aveec une fort longue phrase lourdingue : » En mesure d’être continué jusqu’à un niveau défini » … on doit pouvoir faire mieux que « durable