Mon nouveau livre est sorti : « L’UNITE, un paradigme pour les temps nouveaux »
En février dernier, j’expliquais ce qui m’avait poussée à écrire ce livre (ici). Depuis, il a changé de titre sous l’impulsion de l’éditeur, il s’appelle « L’UNITE, Un paradigme pour les temps nouveaux ». Il est publié dans la nouvelle maison d’édition TRANSITION, associée aux éditions JMG. Il coûte 12 euros et fait 133 pages. Je l’ai volontairement écrit court et concis pour ne pas rebuter de futurs lecteurs. Il a néanmoins beaucoup de consistance, de densité.
Lire le texte au dos de couverture
Marc Luyckx Ghisi (auteur de « Surgissement d’un nouveau monde » ) s’est spontanément proposé pour en rédiger la préface. J’en ai été très contente : je réalise que ce livre est un peu le fils de « Surgissement d’un nouveau monde » et d' »Ishmaël » de Daniel Quinn.
Voici les 3 citations en exergue de mon livre, elles plantent le décor :
« Ce n’est pas la Terre qu’il faut sauver, c’est une nouvelle conscience qu’il faut faire émerger. » Alain Lescuyer, auteur de l’ « Appel à l’insurrection des consciences », 2001
“Notre civilisation a besoin d’un changement de paradigme pour survivre […] Lorsque la culture scientifique deviendra moins matérialiste et se préoccupera plus de l’humain, du subjectif, de la conscience, de la non séparabilité de ce qui constitue ce monde, ce sera un très bon signe. » Morvan Salez, astrophysicien
« Ce qui se passe en ce moment c’est que l’humanité est en train de découvrir que la vie est une : végétale, animale, humaine et tout ça est solidaire. Il n’y a qu’une vie. Probablement aujourd’hui le sens de la vie c’est la prise de conscience de cette unité de la vie. » Michel Rocard, dans le film Human de Yann Arthus-Bertrand
Pour vous le procurer, vous pouvez :
- le commander directement auprès de l’éditeur : https://jmgeditions.fr/produit/l-unite/
- le commander auprès de votre libraire
- passer par moi, je disposerai d’un certain nombre d’exemplaires
Et si le livre vous plait, merci de le faire connaître !
N'hésitez pas à laisser votre commentaire ci-dessous.
Magnifique! Merci beaucoup Geneviève de situer l’Unité au coeur du renouveau.
BRAVO pour ce phénoménal travail de synthèse interdisciplinaire! Au fur et à mesure de ma lecture, je voyais clignoter les livres de mes étagères, certains titres que tu cites, et d’autres qui les rejoignent…
Tu sais admirablement rendre compréhensible la cohérence des avancées des différentes approches scientifiques qui toutes convergent vers la vision d’un monde vivant interdépendant dans toutes ses composantes (végétale, animale, humaine, mais aussi minérale) et dans son fonctionnement. Et il s’agit bien d’un nouveau paradigme.
Voici le commentaire de Donatien Moisdon sur ce livre, visible sur son blog audeladeslivres.blogspot.com :
La première chose qui frappe dans cette étude, c’est le sérieux de la recherche et de la documentation : une rigueur digne d’une thèse de doctorat.
La deuxième : c’est que nous sommes bien loin d’une thèse de doctorat. Le texte n’est pas émaillé de termes psychosociologiques obscurs. Je ne veux pas dire par là que toutes les thèses de doctorat soient indigestes. Certaines se lisent comme des romans d’espionnage. Je pense à Semmelweis de Louis-Ferdinand Céline, mais elles demeurent extrêmement rares. Ici, le style est clair. Le choix des mots est guidé par le respect que tout essayiste devrait porter à un public non-spécialiste. Geneviève Lebouteux respecte ses lecteurs. Elle ne les regarde jamais de haut.
Le thème est dans le titre : l’unité. Il ne s’agit pas d’unité à l’intérieur d’un parti politique, mais de ce nous unit à tout et à tous. Il y a encore quelques décennies, une étude comme celle-ci aurait pu être qualifiée de purement philosophique, mais les choses ont changé. C’est maintenant la recherche scientifique qui vient au secours de la philosophie. En étudiant les fœtus et leur croissance dans l’utérus, nous savions déjà que l’embryon humain passait par tous les stades de l’évolution, à commencer par des branchies de poisson. Récemment, nous avons appris que nous partageons notre héritage génétique avec absolument tous les aspects du vivant, même un brin d’herbe, même une bactérie. Il s’ensuit que notre regard sur tout ce qui vit doit évoluer en conséquence, surtout celui qui se porte sur d’autres êtres humains.
Comme dans un bon roman policier, je ne vais pas dévoiler comment Geneviève Lebouteux s’y prend pour nous convaincre, ni quelles sont les grandes lignes de son argumentation, même si vous les avez déjà devinées. Je vous laisse le plaisir de la découverte.
Ce livre s’attaque à un défi : s’adresser à notre mental pour parler de quelle que chose (l’Unité) qui ne l’est pas. J’ai personnellement été particulièrement touchée par les chapitres 4, 7, 8, 10 qui sont illustrés par des expériences concrètes (dont les relations à la nature). J’ai beaucoup apprécié aussi les chapitres de la fin qui ouvrent des pistes.
Pour résumer mon ressenti : livre riche, plein de références utiles, très synthétique, parfois difficile. Je me suis sentie interpellée, sur la façon dont je comprenais, vivais cette idée d’unité. L’envie de me questionner, d’approfondir est pour moi un résultat très positif de cette lecture !
Bravo.
Geneviève Lebouteux réussit parfaitement à transcrire des choses complexes en termes justes et simples. Un vrai don. Du grand art.
C’est un vrai bonheur de lire ce livre petit ( et néanmoins grand) et de voir s’aligner un grand nombre de perles de nombreux ouvrages, de nombreuses traditions , de nombreuses expériences vécues ou transmises qu’elle parvient avec tant de simplicité et de brio à organiser en un ensemble clair et cohérent , tel un harmonieux collier .
Collier qui devient un viatique salutaire optimiste et ouvert , pour le changement que nous traversons.
Les domaines abordés sont multiples et vastes, les connaissances apportées forcent l’admiration mais surtout donnent envie , non plus de rester accroché à l’ancien « quai » , un peu tétanisés par l’inconnu, mais de traverser en confiance sérénité et bonheur les mutations de ce monde qui vient .
Alors , oui, bravo pour tout ce travail , tout ce don de simplicité et tout l’espoir que cela peut donner à tous, jeunes et moins jeunes, grâce à ces informations mises en perspective et qui autorisent une vision optimiste.
Seul petit bémol à mes yeux, dû au choix de l’éditeur , j’imagine, c’est la couverture, dont couleurs et illustration ne reflètent en rien , la vitalité, la clarté et l’unité de cet essai enlevé , riche, vitalisant, plein d’humanité.
L’image d’une unique étoffe, tissée entre la trame et de multiples brins me semble parfaitement illustrer cet ouvrage tissé d’une multitude de savoirs dûment étudiés , soigneusement agencés où l’auteure, une fois posées les analyses des spécialistes , propose avec délicatesse une vue d’ensemble qui me parait aussi personnelle que judicieuse , novatrice et …tissée d’humanité.
Un ouvrage condensé , riche et néanmoins digeste.
Un ouvrage indispensable pour aujourd’hui et demain.
A mettre entre toutes mains et tous les coeurs .
Ayant beaucoup de retard sur mon programme de lecture, j’avais mis votre livre de côté. Je m’y suis donc plongé en cette drôle de période de confinement. Plus que jamais, votre changement de paradigme s’impose devant ce phénomène mondial dont nous ne sommes pas prêts de mesurer les conséquences.
Votre livre est encore plus passionnant à lire dans ce contexte « planétisant » pour employer une de vos expressions. Quel effort d’érudition et de recherche ! Mais on sent qu’au-delà, c’est quelque chose que vous ressentez profondément. Vous citez Krishnamurti où l’on retrouve effectivement beaucoup des fondamentaux que vous posez.
« Etant donné que la vie est différente de jour en jour, non seulement me sont inutiles les croyances et les traditions, mais si je me faisais enchaîné par elles, elles m’empêcheraient de comprendre la vie » (Dans l’ouvrage que lui consacre Carlo Suares).
Comme un écho à votre introduction : « Ils font la promotion de rigidités morales, de replis identitaires, estimant que « c’était mieux avant ».
Et j’aime cette recherche de l’Unité placée sous le signe de l’amour de la vie, de la nature, de l’autre, déjà si présent dans votre premier livre : « C’est l’amour inconditionnel qui est de loin la découverte dont ces personnages témoignent le plus. » (Mort imminente)
Et pour en revenir à Krishnamurti, vous relevez : « Bien loin d’être issu de la pensée, la compréhension naît par le truchement de la vision intérieure. ». Je le crois profondément. Pour moi il y a deux comportement humains qui s’opposent (se compètent ?) et qui m’ont toujours frappé. Il y a les analystes, d’une part et ceux capables de synthèse (vision), d’autre part. Les premiers sont légion. Ils sont ravis par la numérisation de la société. Ils sont experts, spécialistes, sûrs d’eux, contents de leur « science ». Mais ceux qui font faire le grand pas en avant sont souvent des rêveurs, des amoureux de la nature, des solitaires. Newton et Darwin, Einstein et Greta Thunberg ? Il y en a à tous les niveaux, même les plus modestes. Mais ce sont eux qui nous font progresser car ils puisent l’idée dans leur inconscient qui est unitaire comme vous le montrez si bien.
Autrement dit, ira-t-on comme l’écrit Eckhart Tolle que vous citez, jusqu’à « transcender la pensée … Cela ne veut pas dire cesser de penser mais tout simplement ne pas être identifié à la pensée ni possédé par elle. »
Donc, communion avec la nature, amour, oui. Je veux bien croire avec vous que ce soit la voie de la « planétarisation » du monde !
Bravo. C’est holistique (normal pour aider à prendre conscience de l’unité). cette approche au travers de diverses disciplines, divers angles est riche. Ce livre entre dans le mouvement de tout ce qui nait depuis peu, qui contribue à nous aider à sortir de notre impression de séparation et qui nous dépeint un univers (uni vers…) inter-relié, coopératif, Nous arrivons à cette période où la vie présentée comme un combat perd de plus en plus de son sens, où les connaissances et les expériences sont en train de nous faire changer de regard. Tu y a très bien contribué dans cet ouvrage.