Un quart de siècle de révélations

La sortie récente du film documentaire Les survivantes accélère la divulgation d’aspects sombres et jusqu’à présent cachés de notre monde. Là c’est du très lourd, presque insoutenable, même si le film ne fait jamais dans le pathos et adopte un registre très factuel : avec les témoignages de ces femmes, on ne peut plus nier l’existence de réseaux pédo-criminels, depuis au moins plusieurs décennies, notamment au sein des sphères de pouvoir. Des agissements innommables, protégés par le silence des victimes (soit mortes, soit folles, soit dans l’amnésie post-traumatique…), par la réaction de la plupart des gens (et qui fut longtemps la mienne) : « Ce n’est pas possible que cela puisse exister » et par des complicités à haut niveau.

Le fait de détruire des enfants, de vouloir détruire l’innocence, c’est s’attaquer à ce qu’il y a de plus pur chez tous les êtres humains, c’est s’attaquer au sacré (ce qui est inviolable). Ce film me fait m’interroger sur la réalité du mal et je n’ai guère de réponse à ce stade. Ce dont je veux parler ici c’est de la succession de découvertes, de dévoilements, que j’ai connue au cours de ce presque quart de XXIe siècle. Je pense que j’en ai fait part régulièrement dans ce blog. Je vais en faire une sorte de rétrospective, assez édifiante, finalement.

Au début des années 2000, je découvre le mécanisme délétère de notre système mondial de création monétaire, basé sur la dette auprès de banques privées, provoquant l’enrichissement des plus riches et l’appauvrissement des plus pauvres. J’écris à Denis Robert à ce sujet après avoir lu son livre La domination du monde (article ici). Deux décennies plus tard, les ravages de ce système se sont aggravés. De nombreux pays croulent sous les dettes publiques, notamment la France où depuis 1974 la loi oblige l’Etat à recourir à l’emprunt (à ne pas créer lui même sa monnaie). J’ai écrit un peu plus tard un article sur les origines de la dette publique. Nous avons tous en mémoire la situation de la Grèce il y a dix ans, acculée par les organismes internationaux, dont l’Union européenne, à des mesures sociales drastiques pour rembourser sa dette. Une situation qui pourrait arriver en France comme l’explique l’analyste politique Tatiana Ventôse (Qui dirigera la France le 8 juillet ?)

A la même époque, je me rends compte du mensonge d’un narratif officiel, celui concernant les attentats du world trade center le 11 septembre 2001. Comment croire par exemple que l’on retrouve des passeports intacts des présumés terroristes alors qu’il ne reste rien de l’avion qui a percuté une tour ?? Le simple bon sens amène à se poser des questions mais beaucoup de gens ne le feront pas, traumatisés par les images chocs qui passent en boucle sur les chaines de télévision… Je rends hommage à l’association Reopen 911, à de nombreuses associations de victimes, de pompiers, d’architectes… car elles œuvrent sans relâche pour poser de bonnes questions et demander que la vérité soit faite sur ce drame. Deux décennies et plusieurs guerres plus tard, les relations entre l’Occident et le reste du monde, notamment musulman, sont en piteux état. La guerre effroyable menée par le gouvernement israélien à Gaza aurait-elle été possible vingt ans plus tôt ?? Julian Assange a dit quelque chose comme ça : « toutes les guerres récentes ont été basées sur des mensonges »…

En 2005, au moment du référendum sur le traité constitutionnel européen, je découvre grâce à Etienne Chouard que notre système politique n’est pas une démocratie : nous élisons nos maitres (en fait nos sous-maitres car le pouvoir réel appartient aux puissances financières), nous ne votons pas sur les choix sociétaux. J’ai écrit plusieurs articles sur la question, on les retrouve dans la rubrique Démocratie en question, notamment celui sur la nécessité d’une nouvelle constitution écrite par des citoyens tirés au sort et celui sur une démocratie qui marcherait. Vingt ans plus tard, le monde politicien nous offre un spectacle de plus en plus lamentable, de plus en plus loin de la réalité de ce que les gens vivent et souhaitent. Il est possible toutefois que les « rois » soient de plus en plus nus…

Dans les années 2010, j’ai mis en évidence les liens profonds entre le système capitaliste et la destruction du vivant, humains compris : notre société de consommation, notre société de destruction ; le capitalisme est bien plus qu’un système économique… Et cela m’a amenée à réaliser que plus profondément encore, c’était notre vision du monde basée sur la séparativité, l’individualisme, la lutte de tous contre tous, qui était à l’origine de l’état de notre monde… Et qu’un autre paradigme est possible. Non seulement possible mais déjà là, celui basé sur l’unité du vivant. D’où mon livre, L’unité, un paradigme pour les temps nouveaux.

Depuis 2020, année au cours de laquelle notre président a martelé que nous étions « en guerre », je me demande la guerre de qui contre qui. Les Français ont été maltraités par leur propre gouvernement et cela a eu lieu dans bon nombre de pays occidentaux… et en Chine. Ceci sous le prétexte d’un virus très dangereux, issu d’un pangolin et d’une chauve-souris… De nouveau, un narratif officiel mensonger créant ce que l’on a nommé « la crise covid » qui a plutôt été la crise de la gestion du covid. J’en ai souvent parlé au cours de ces dernières années, notamment dans le petit bilan que je dressai début 2021 (Abracadabra). Ces années difficiles ont eu au moins le mérite de dévoiler à plus grande échelle la corruption systémique de la médecine aujourd’hui, au service des puissances d’argent en tout premier lieu. Cela ne veut pas dire que les professionnels de santé sont tous pourris ou corrompus, loin de là. Cela veut dire que l’industrie très puissante de Big pharma est infiltrée à tous les échelons pour servir ses intérêts : se goinfrer, si possible d’argent public. De l’OMS jusqu’à la formation des médecins, en passant par la sélection des recherches scientifiques et des articles publiés dans les revues médicales, la façon de tester les vaccins (lire à ce sujet l’excellent livre Des tortues jusqu’en bas, vaccins science et mythes ).

Tout le monde n’a pas pris conscience de tout cela. Le chemin de chacun lui appartient et parfois il faut des années avant de pouvoir « voir » quelque chose car 1) nous projetons sur le monde ce que nous connaissons déjà, même au prix de contorsions ; 2) nous sommes soumis à une propagande incessante des médias de grand chemin qui appartiennent aux puissants et les protègent ; 3) il est de moins en moins bien vu de se poser des questions, de faire preuve d’esprit critique (même si c’est une démarche que l’école a valorisée… le fait-elle encore ?) ; 4) nous sommes grégaires et souvent paresseux…

Un autre nom pour « révélation » est « apocalypse ». Est-ce que cela caractérise notre époque ? Probablement. Que ce soit alors la fin d’un vieux monde qui dysfonctionne pour faire place à un nouveau qui convienne à la très grande majorité des humains. Que la transformation se passe en chacun de nous.

Je terminerai par deux citations : « La véritable guerre aujourd’hui est celle de l’information » (Julian Assange) et « L’ignorance est confortable car elle dispense de la responsabilité » (auteur inconnu).

Article présent dans la rubrique Ce qui me tarabuste, Démocratie en question, Le dysfonctionnement de l'économie.
 
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